L’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) est inquiète des dispositions proposées dans le projet de loi 95.

Ce projet veut favoriser l’équité dans l’accès aux services de garde éducatifs à l’enfance subventionnés.

L’Association espère que le ministère de la Famille modifiera le projet, afin d’éviter que le réseau des CPE et les familles ne subissent des contrecoups importants.

La réduction de priorisation à seulement 6 critères risque d’affaiblir la capacité des CPE de répondre à leurs spécificités : une installation située dans le quartier Saint-Michel à Montréal ne rencontre pas les mêmes enjeux et les mêmes familles qu’une installation à Saint-Paul d’Abbotsford.

Ll’impact à L’Amus’Aile de Saint-Paul-d’Abbotsford et de lafuture installation de Saint-Alphonse-de-Granby se traduira par une priorisation de seulement 50% de chacune de nos municipalités, ce qui aura notamment un impact sur la conciliation famille-travail des familles.

Il y a aussi un risque de fragiliser l’offre auprès de population plus vulnérable, notamment par le retrait des partenariats de nature sociale.

Julie Tremblay, directrice générale de l’Amus’Ailes

Ceux-ci ne seraient plus possibles dans cette nouvelle mouture de la Loi. Pourtant, ils permettent d’accompagner des populations plus vulnérables, qui sont celles qui retirent les plus grands bénéfices de fréquenter un service éducatif de qualité.