Une nouvelle étude lève le voile sur les aliments ultratransformés, riches en sel, en gras et en sucre.
Ils sont responsables de près de 40 % des maladies cardiovasculaires au pays, selon ce qu’a noté le chercheur Jean-Claude Moubarac de l’Université de Montréal.
Selon ce dernier, le Québec a besoin d’une révolution, de renverser la tendance afin que les aliments frais deviennent la norme.
La malbouffe était derrière près de 100 000 nouveaux cas de maladies du cœur ou d’AVC et plus de 17 000 décès.
Si la population réduisait de moitié sa consommation de boissons et d’aliments ultratransformés, il y aurait une diminution de 46 000 nouveaux cas de maladies cardiovasculaires.
Au pays, la consommation des aliments ultratransformés est très élevée, atteignant jusqu’à 43 % de l’apport énergétique quotidien chez les adultes.
Parmi ces aliments, on retrouve les boissons gazeuses, des pâtisseries commerciales, la plupart des boîtes de céréales sucrées ou des produits vendus au rayon des surgelés.