À la veille du jour de grand déménagement des Québécoises et Québécois, l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) s’inquiète de la précarité plus grande que jamais des aînés en contexte de crise et pénurie de logements.

La situation a tellement pris d’ampleur que l’itinérance chez les aînés est en croissance, selon les organismes sur le terrain.

Selon les données de l’Observatoire québécois des inégalités, la moitié des personnes aînées au Québec disposaient d’un revenu annuel inférieur à 30 900 $ en 2022, soit tout juste le seuil de pauvreté établi par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).

Le président de l’AQDR, Pierre Lynch.

53 % des ménages aînés à faible revenu consacrent plus de 30 % de leur revenu à leur logement, les exposant à des arbitrages difficiles entre se loger, se nourrir ou se soigner.