Les hébergements pour femmes victimes de violence conjugale n’arrivent pas à répondre à la demande au Québec.
Le manque d’argent neuf dans le budget depuis deux ans y est pour quelque chose, selon le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.
À Cowansville, la directrice générale de la maison Horizon pour elle, Cathie Sombret, estime qu’un manque de 300 000 dollars est à combler pour répondre à la demande croissante :
Madame Sombret explique que les 17 places disponibles sont constamment occupées. Horizon pour elle aurait d’ailleurs un projet d’expansion, mais celui-ci peut difficilement voir le jour dans le contexte financier actuel.
Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale fait valoir que le taux d’occupation moyen en hébergement était de 98 % en 2023-2024. Il souligne également le manque important de personnel et, par conséquent, l’apparition de nouvelles listes d’attente pour recevoir des services de consultation.
Au cours des cinq dernières années, SOS violence conjugale a constaté une augmentation de 109 % des demandes d’hébergement.
La demande des services externes a quant à elle doublé en quatre ans.