Les négociations entre Air Canada et ses pilotes approchent de l’échéance fixée à minuit, alors que l’une ou l’autre des parties pourrait déclencher le début d’un arrêt de travail chez la plus grande compagnie aérienne au pays.
Après plus de 14 mois de négociations, le syndicat et la partie patronale seront en mesure d’annoncer à compter de dimanche un préavis de 72 heures précédant une grève ou un lock-out, ce qui pourrait perturber le voyage des plus de 100 000 passagers qui volent quotidiennement avec Air Canada.
Dans les jours précédents, les deux parties ont indiqué qu’elles restaient très éloignées sur l’enjeu central de la rémunération.
Le syndicat de l’Air Line Pilots Association (ALPA), qui représente plus de 5200 pilotes, a déclaré que c’est la cupidité de l’entreprise qui freine les pourparlers au moment où Air Canada continue d’afficher des profits records tout en s’attendant à ce que les pilotes acceptent une rémunération inférieure à celle du marché.
La compagnie aérienne soutient plutôt que le syndicat est inflexible avec des « demandes salariales déraisonnables », ce qui l’a incitée à demander au gouvernement fédéral d’être prêt à intervenir.